Eloges

« Bocquet est un écrivain qui a exploré tous les domaines de l’intelligence. En tous ses livres : essais, critiques, traductions, romans, on retrouve les qualités qui font de ses recueils de poèmes des œuvres parfaites. Ils ont tous une tenue ferme et sobre, une lumière tempérée, une heureuse harmonie de lignes admirablement balancées, une grande…


« Bocquet est un écrivain qui a exploré tous les domaines de l’intelligence. En tous ses livres : essais, critiques, traductions, romans, on retrouve les qualités qui font de ses recueils de poèmes des œuvres parfaites. Ils ont tous une tenue ferme et sobre, une lumière tempérée, une heureuse harmonie de lignes admirablement balancées, une grande netteté de vision » René Maran

M.N. Secret : Léon Bocquet, Ecrivain lyrique – pages 18 et 19 (A. Messein, édit. Paris 1911

« Léon Bocquet a servi la poésie de toutes manières, par son œuvre personnelle et par son dévouement à l’œuvre des autres, surtout s’ils sont méconnus ou dédaignés » André Foulon de Vaulx

M.N. Secret : Léon Bocquet, Ecrivain lyrique – pages 48 (A. Messein, édit. Paris 1911

« Léon Bocquet, lui, n’a pas besoin d’excitant cérébral pour être poète. Il est poète-né; tellement poète que cette qualité apparaît encore dans son œuvre en prose et la domine et la magnifie. » M. N. Secret

M.N. Secret : Léon Bocquet, Ecrivain lyrique – page 38 (A. Messein, édit. Paris 1911

« L’une des plus profondes et attachantes qualités de l’œuvre de Léon Bocquet, c’est la généreuse chaleur d’âme qu’elle rayonne et cela aussi bien dans ses recueil de vers que dans ses ouvrages en prose. Ses romans, Le Fardeau des Jours et le Village dans la tourmente plaident la cause des faiblesses du cœur auprès de la sévérité humaine, ses études historiques mettent en valeur les héroïsmes méconnus, ceux des hommes et ceux des cités, et, dans ses études de critique littéraire, ses préférences vont aux déshérités de la vie, aux oubliés de la gloire, aux victimes des destinées mauvaises » Lya Berger

M.N. Secret : Léon Bocquet, Ecrivain lyrique – pages 50 (A. Messein, édit. Paris 1911

« Léon Bocquet, moderne poète de la Flandre française, a pris la tour symbolique pour emblème, faisant graver sa silhouette flamboyante sur son blason de trouvère. Sous ses auspices sacrées, il a voué son effort au service du terroir et au culte de la Poésie ; il a groupé les poètes septentrionaux dans un commun labeur de beauté et de régionalisme ; il a chanté avec ferveur la terre des brumes sentimentales et des gens énergiques, et quand les barbares d’aujourd’hui ont envahi sa « chère patrie » il a consacré des pages magnifiques au beffroi belge agonisant sous le feu sacrilège. » Francisco Contreras

Francisco. Contreras : Los Nuevos Escritores franceses – traduit par Manoel Gahisto

Le Progrès de la Somme, 20 mai 1936


« M. M.-N. Secret (ce nom est-il un pseudonyme ?) publie une plaquette émue à la louange de M. Léon Bocquet. C’est un hommage qui est trop légitime et qui répare trop d’injustes silences pour que nous n’ayons pas plaisir à le citer.

Léon Bocquet mène en effet, depuis trente-cinq ans, le ‘meilleur combat pour les Lettres. Comme il y eut un groupe de l’Abbaye, un groupe du Mercure, un groupe de La Conque, il y eut à la même époque un groupe du Beffroi, et l’animateur de ce groupe fut Léon Bocquet. Quoique lillois, le Beffroi englobait toute la jeune poésie française, d’Auguste Angellier à René Ghil, en passant par Philéas Lebesgue, Albert Samain, Fernand Gregh, et Francis Jammes, et Léo Larguier, et Charles Guérin, et Louis Pergaud, et Léon Deubel… À ce moment-là, Bocquet, jeune poète, avait déjà publié Les Cygnes noirs, Les Branches lourdes et La Lumière d’Hellas.

« Le romancier, l’historien et le critique devaient se manifester ensuite. Pourquoi cette œuvre consciencieuse, intelligente, enthousiaste, n’est-elle jamais sortie d’une demi-pénombre ? C’est que, victime d’un désintéressement exemplaire, Léon Bocquet s’est toujours effacé devant la mémoire des écrivains qu’il admirait. C’est à lui qu’Albert Samain doit la plus grande part de sa gloire posthume, et c’est lui aussi qui a ramené l’attention du public lettré sur l’infortuné Léon Deubel. Peu de ses articles qui ne soient pour réparer une injustice littéraire ou pour signaler un oubli. À ce jeu, l’œuvre propre de Léon Bocquet est demeurée à demi inaperçue. « Il a passé sa vie à faire de la gloire pour les autres et à s’oublier soi-même« , à dit un critique. Ce jugement honore l’écrivain qui l’a mérité. »

Aux Ecoutes du 30 décembre 1933 – Retronews.fr


« Les nombreux admirateurs et amis de notre éminent compatriote, le poète Léon Bocquet, ont accueilli avec joie la parution aux éditions du « Mercure de France », à quelques mois de distance, de deux volumes, précieux à divers titres, recélant la majeure partie d’une œuvre poétique singulièrement riche et nuancée. Ce fut d’abord « Les Cygnes noirs » (1899-1903) dont l’édition originale avait paru en 1906 que suivit de près « Ciguës », ce dernier volume réunissant « Évocations de Flandre », « Lumière d’Hellas » et « Crucifixions ». Ces réimpressions que beaucoup attendaient ont donné à ceux qui aiment le talent probe et sincère de Léon Bocquet de nouvelles raisons de l’admirer et de l’aimer.

« On lit, hélas, de moins en moins en ces temps de dévaluation… intellectuelle et les poètes sont plus que jamais injustement délaissés. Eux, pourtant, ne méritent pas cet injuste sort. Ils n’ont jamais sacrifié au snobisme ni à la mode. Leur sincérité comme leur fraîcheur d’inspiration reste entière et l’exemple de sagesse qu’ils nous donnent mérite bien d’être médité.

« La place dont nous disposons ne nous permet pas, et nous le regrettons, d’étudier en détail l’harmonieux ensemble poétique artistement édifié par Léon Bocquet que nous tenons pour un des plus parfaits ouvriers des lettres de notre temps. Écrivons sans ambages, c’est-à-dire comme nous le pensons, que ces livres où sont enclos les ferveurs, les piétés, les élans et les désespérances d’une existence tout entière vouée au culte de la Vérité et de la Beauté, émeuvent au delà de toute expression. Nul ne saurait demeurer insensible à leur charme poignant, à leur parfum salubre, à leur lumière irradiante, celle-là même que dégagent les grandes œuvres. »

Le Progrès de la Somme du 9 décembre 1938 – Retronews.fr


1910-05-29_L’Univers – Ceux de chez nous – Etudes septentrionales – Retronews.fr


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