Le fardeau des jours

« Ce roman, dont la scène se passe dans le Nord, est dans l’ensemble une étude mœurs régionalistes, par la connaissance qu’elle apporte sur les us, coutumes, habitudes d’une région. Mais ce beau livre tout palpitant d’âpre et de cinglante vérité, traversé par cette fatalité qui s’acharne dans l’existence sur quelques uns, est une œuvre grave…




« Ce roman, dont la scène se passe dans le Nord, est dans l’ensemble une étude mœurs régionalistes, par la connaissance qu’elle apporte sur les us, coutumes, habitudes d’une région. Mais ce beau livre tout palpitant d’âpre et de cinglante vérité, traversé par cette fatalité qui s’acharne dans l’existence sur quelques uns, est une œuvre grave et poignante, qui se situe sur un plan plus élevé. Car c’est la vie avec son mélange de réalisme et de poésie, avec ses deux faces de drame et de comédie, qui est là représentée et décrite »

M. N. Secret, Léon Bocquet, Ecrivain lyrique


Le poète des Branches lourdes, Léon Bocquet, vient de publier son premier roman, Le Fardeau des Jours, qui est l’histoire douloureuse d’une famille, revenant aux pays dévastés par la Guerre et recommençant, dans la douleur et la fièvre d’une existence nouvelle, l’aventure mystérieuse des jours qu’il faut vivre quand même quels que soient les coups du destin.

La lutte pour la vie rebondit de nouveau et un poète seul comme Léon Bocquet pouvait traduire, en phrases durables et émouvantes, la tragédie des pays dévastés que l’on ne connaîtra jamais assez.

C’est non seulement l’œuvre d’un homme de bonne volonté, celle d’un cœur généreux, mais c’est un livre émouvant, profond, avec des aperçus de sociologie auxquels on ne s’attendait pas et il faut placer Le Fardeau des Jours à côté des Croix de Bois, de Dorgelès et de Nécropolis, de René Champlly.

Je suis heureux d’apporter ici mon témoignage à Léon Bocquet.

J. F. L. M. Le Carnet de la semaine, 11 janv. 1925


J’aime ce livre robuste et, çà et là, farouche... Georges Lecomte, de l’Académie Française

M. Léon Bocquet atteste un don de réalisme puissant assez inattendu chez le poète des « Cygnes Noirs » et de « Branches Lourdes », mais ce réalisme nous vaut de fortes pages qui ont une vigoureuse saveur de terroir… Henri de Régnier, de l’Académie Française

C’est un beau, un grand, un douloureux roman…. Bravo ! Roland Dorgelès, de l’Académie Goncourt

Bocquet a partout déployé un talent sûr, réalisé des oeuvres qui portent sa marque de fabrique, « Le Fardeau des Jours » est, à mon sens, son chef-d’oeuvre. J.-H. Rosny, ainé, de l’Académie Goncourt

Ce roman débute avec un bonheur qui ressemble à de la maîtrise. Albert Giraud, de l’Académie royale belge