L’Agonie de Dixmude

L’agonie de Dixmude, par Léon Bocquet et Ernest Hosten, préface de Ch. Le Goffic. — Dù à l’heureuse collaboration d’un poète comme M. Léon Bocquet et d’un érudit comme M. Hosten, archiviste de Dixmude et témoin de son agonie, ce remarquable ouvrage ne fait double emploi, avec aucun des livres récents où figure le nom…





L’agonie de Dixmude, par Léon Bocquet et Ernest Hosten, préface de Ch. Le Goffic. — Dù à l’heureuse collaboration d’un poète comme M. Léon Bocquet et d’un érudit comme M. Hosten, archiviste de Dixmude et témoin de son agonie, ce remarquable ouvrage ne fait double emploi, avec aucun des livres récents où figure le nom de la tragique petite ville belge. Au point de vue des événements militaires, il substitue une vue d’ensemble aux vues fragmentaires déjà publiées. Mais, avec les précisions qu’il nous donne sur le passé et les richesses artistiques de la ville, la grande originalité de ce livre, c’est la reconstitution qui y est présentée de la vie des habitants de Dixmude au cours du siège. Rien de plus émouvant que le chapitre où MM. Bocquet et Hosten ont peint les transes de toutes ces brebis affolées qui se serraient pendant l’orage autour de leur admirable pasteur. On y goûte aussi des pages charmantes par la délicatesse et la grâce des descriptions.

La Croix du 2 juillet 1916 – Retronews.fr


On a célébré hier le dixième anniversaire de l’armistice. Or, je recevais, ces jours derniers, la nouvelle édition d’un fort beau livre de MM. Léon Bocquet et Ernest Hosten : L’Agonie de Dixmude. Je l’avais lu lorsqu’il parut ; je pouvais me contenter de prendre connaissance de la préface que Charles Le Goffic était plus que tout autre autorisé à écrire, car on lui doit également un excellent ouvrage sur le même sujet. Mais le récit de MM. Bocquet et Hosten, et les pages qu’ils consacrent à la vieille ville disparue dans le tremblement de terre sous les obus, s’emparèrent de moi si vivement que je ne refermai le livre qu’après l’avoir relu. Et, alors, je m’aperçus que le 10 novembre tombait le quatorzième anniversaire de la chute de Dixmude, après une héroïque défense et une complète destruction. Et je pense qu’une minute de recueillement eût convenu peut-être aussi à cet événement, dont les Belges partagèrent la gloire avec les fusiliers marins de l’amiral Ronarc’h et les Sénégalais du commandant Frèrejean.

L’Intransigeant du 13 novembre 1916 – Retronews.fr

En juillet 1918, en plein cœur de la Première Guerre mondiale, Léon Bocquet reçoit le Prix Auguste Furtado, décerné par l’Académie française, pour son roman « L’Agonie de Dixmude ». Une belle reconnaissance pour cet ouvrage marquant, saluée aussi par la presse de l’époque, comme ici dans « Le Figaro » du 19 juillet 1918. (source retronews.fr).